Selon une étude réalisée par le ministère de la Culture et de la Communication, les jeux vidéo ne relèvent pas de la culture. Plus de la moitié des Français ne les considèrent pas comme un art. Un bon nombre de personnes par contre les mettent au même niveau que la musique, la peinture et les cinémas. Les plus adhérents aux jeux vidéo les considèrent comme un art.
Vision des concepteurs sur les jeux vidéo
Jean-Jacques Launier est un médium fondateur du musée d’art ludique à Paris. Il dit qu’un jeu met au moins 3 ans pour se réaliser, car comme les cinémas, ils demandent une phase de recherche. Il prépare des centaines de dessins et de croquis avant de prendre vie. Il lui faut un univers, des décors, de l’ambiance ainsi que des personnages. Un bon jeu vidéo selon Margherita Balzerani mobilise plusieurs sens. Comme la directrice de l’institut des métiers d’Art et du Patrimoine le disait, écoutez la musique de super Mario. Même sans voir la scène, on peut le reconnaître grâce au son. Vincent Pellarey le concepteur d’Ascent Spirit a aussi ajouté que lorsqu’on fait de la 3D, on dessine et on sculpte.
Les jeunes et les jeux vidéo
Si les professionnels de la discipline disent que créer un jeu vidéo est un art total, Eugène Delacroix rejette l’idée. En effet, les jeunes ne se soucient pas des difficultés que les concepteurs ont dû surmonter pour le construire. Tout ce qui les intéresse, c’est le fait de pouvoir s’amuser avec, le reste n’a pas trop d’importance. Si le jeu les intéresse, ils sont capables de rester pendant des heures devant leur écran dans l’unique but d’y jouer. Ce qui a aussi incité le spécialiste de la chaise gamer gameskoot.fr à introduire son invention, dans l’affaire. Les personnes souffrant de mal de dos peuvent en bénéficier.
L’évolution des jeux vidéo
C’est tout comme la littérature, ils ont maintenant leur référence esthétique. Il peut y avoir des bons et des mauvais. À trop se concentrer sur l’esthétique, le concepteur oublie des fois que l’essentiel c’est de jouer. Sur PS3 dans Heavy Rain, il s’est trop concentré sur le côté cinématographique. On ne peut pas en dire autant pour le jeu, les gamers ne le trouvent pas assez immersif. Dans un premier temps, en effet, les jeux vidéo ont été inspirés par les cinémas. Aujourd’hui, cela n’est plus possible, affirme Vincent Pellarey, les jeunes risqueraient d’être mal à l’aise en jouant. Les concepteurs ont donc créé leur code tout en gardant la particularité de leur art.
